Faut-il se faire vacciner contre le Covid-19 ou le coronavirus ?

La réponse est correcte mais paradoxale : oui, si le vaccin est obligatoire. Pourquoi paradoxale ? Parce que la question de savoir « s’il faut » ne se pose plus. Ce ne sera pas un acte volontaire. Cependant, il reste un aspect lié à l’attitude envers le vaccin. Et dans ce cas, même si l’on est contraint de se faire vacciner, l’attitude envers la procédure peut être positive.

Les vaccins contre les maladies sont avant tout un bien public. En te faisant vacciner, tu ne protèges pas seulement toi-même, mais aussi « ce gars-là ». Tu contribues à stopper la propagation de la maladie. Si chacun décidait pour lui-même s’il devait se faire vacciner ou non, cela deviendrait une affaire personnelle et un risque pour sa propre santé. De plus, dans une situation où tout le monde est vacciné, il n’y a pas de risque de tomber malade, et il est possible de ne pas se faire vacciner sans danger. Ainsi, ceux qui ne se font pas vacciner sont des « passagers clandestins », profitant d’un bien public sans en payer le prix. Dans ce cas, le « prix » est l’acceptation du risque d’effets secondaires du vaccin, et la procédure elle-même n’est pas agréable.

C’est précisément pour cette raison que les médecins ne vaccinent souvent pas leurs enfants. Ils sont des « passagers clandestins » qui, profitant de leur position, évitent de participer à la création de biens publics. La théorie stipule qu’en raison de l’effet de passager clandestin, les gens sont incapables de créer des biens publics. Il est plus avantageux de ne pas participer à la construction d’un puits et de simplement en tirer de l’eau par la suite. Au final, personne ne creuse le puits, mais tout le monde attend qu’il soit fait. La plupart des biens publics que nous connaissons ont été créés par la force. L’État mobilise les gens par la contrainte et des routes, des ponts, des hôpitaux et des retraites pour les personnes âgées apparaissent dans le pays. L’État collecte des impôts, utilisant son droit d’exercer la force, et utilise cet argent pour créer des biens publics. Bien sûr, il s’agit d’un « État normal ».

C’est-à-dire que, à condition que la vaccination soit obligatoire, c’est-à-dire sous réserve de la participation solidaire de tous à la création du bien commun, se faire vacciner est à la fois raisonnable et juste.

Mais il y a un autre aspect. Ce phénomène a été bien illustré dans le livre de Harry Harrison « La Planète des Tempêtes ». L’essence du phénomène est que si un certain système vivant n’est pas tué immédiatement et complètement, il s’adaptera à de nouvelles conditions. Tout comme Nietzsche l’a dit : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. C’est précisément grâce à ce phénomène que des bactéries résistantes aux antibiotiques apparaissent, résultant du fait que les gens interrompent arbitrairement leur traitement antibiotique, laissant dans leur organisme des bactéries survivantes qui sont désormais plus fortes et mutées. C’est également grâce à ce phénomène qu’il y a longtemps, des cafards résistants au dichlorvos existaient, et ainsi de suite.

Dans des conditions où la population se fait vacciner progressivement et volontairement, nous donnons au virus la possibilité de muter et de s’adapter à de nouvelles conditions. Même le port de masques, s’il ne parvient pas à réduire la reproduction du virus à zéro, entraînera une mutation du virus qui apprendra à « passer » à travers cette barrière. Nous avons déjà des mutations résistantes à certains vaccins. Donc, on peut s’attendre à encore plus de nouvelles du front de la lutte.

Il s’avère qu’en se faisant vacciner volontairement, une personne ne se protège en rien contre la maladie. Cela n’a pas de sens. Avec une vaccination progressive et volontaire, chaque personne vaccinée finira par contracter la maladie causée par une nouvelle mutation du virus. Et le plus désagréable, c’est que les vaccins antiviraux – vecteurs et ARNm – peuvent ou ne pas fonctionner lors d’une nouvelle vaccination ou reprogrammer le système immunitaire avec de nouvelles informations. Pourquoi avons-nous besoin de cela ? Nous n’en avons pas besoin.

Revenant à la question du titre, nous obtenons la réponse suivante : Lors de la vaccination volontaire, il n’est pas utile de se faire vacciner car a) tu participes à la création d’un bien public, en encourageant les passagers clandestins, et b) tu permets au virus de s’adapter aux nouvelles conditions. En revanche, avec la vaccination obligatoire, l’intérêt apparaît immédiatement. Santé à tous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *