
Je suis ici à посте. Je parlais de la position neutre. Pour ne pas être mal compris, il ne s’agissait pas de neutralité, mais d’une manière d’évaluer la situation. « Comme si on était à l’extérieur », ce qui permet de prendre des décisions éclairées. Cependant, le sujet de la « neutralité » m’a touché et j’ai décidé d’écrire un petit conseil aux intrigants d’entreprise ou aux guerriers du marketing 🙂.
Supposons qu’au sein de l’entreprise, l’un de vos amis de longue date ait eu une grosse dispute avec un autre ami de longue date. De plus, vous n’avez pas du tout une ambiance amicale dans l’équipe, mais plutôt un terrarium d’idéologues. Une telle situation se rencontre souvent dans les instituts de recherche ou avec un manager dépourvu de qualités de leader. Appelons-les A et B. Leur querelle est telle qu’il « ne doit en rester qu’un », donc tous les deux, A et B, vous demandent de l’aide et vous prient de rejoindre leur camp.
Pour le marché, on peut supposer que vous avez deux concurrents, A et B, et que tous deux viennent vers vous avec une idée, disons, de co-branding ou de campagne publicitaire conjointe ou d’alliance. Quelles autres options avez-vous dans votre arsenal de moyens de survie en période de crise ?
Maintenant, disons que A est plus fort que B. Pas beaucoup, mais plus fort. A, de plus, est plus fort que vous. B, quant à lui, est plus faible que vous.
Avec qui vaut-il la peine de s’allier ? Il vaut la peine de s’allier avec B. Soutenir le faible. Par humanisme ? Pas du tout !
Supposons que vous, voyant la force de A et « pariant » sur sa victoire contre B, décidiez de soutenir A. D’accord, vous vous êtes occupé de B. Mais avec qui A devra-t-il maintenant s’en prendre ? À vous. De plus, A ne ressentira pas de gratitude particulière envers une telle alliance, au contraire, il pensera qu’il est votre protecteur. Tôt ou tard, vous serez soit détruit, soit vous tomberez sous la dépendance de A.
Supposons le deuxième scénario, vous maintenez votre neutralité. Nous parlerons plus tard de vos qualités morales de lâche, indigne de respect, concentrons-nous sur les faits. A et B vont se battre, A va gagner, il deviendra encore plus fort (dans la corporation – plus influent, sur le marché – avec une plus grande part, au détriment de la victime) et… il vous regardera et se souviendra de la fois où vous lui avez refusé votre soutien. Une mauvaise histoire avec une mauvaise fin. D’ailleurs, en refusant votre soutien à B, dont il avait vraiment besoin, vous avez perdu un allié fidèle qui aurait pu vous voir comme un protecteur.
La meilleure option est de s’associer à B. Vous pourrez alors facilement vous débarrasser d’A à deux, et ensuite vous serez le joueur principal dans le couple restant. Si vous le souhaitez, vous pourrez éliminer B, ou si vous préférez, le garder sous votre influence. De plus, B vous considérera volontairement comme un protecteur et percevra votre influence comme une aide.
Préserver le « neutralité » est, parmi tous les scénarios, la décision la plus myope. De plus, c’est aussi une attitude lâche. Si une agitation se prépare autour de vous, il faut prendre parti. Dans tous les cas, les chances d’un bon résultat seront plus élevées que si l’on reste neutre.
En tant qu’arguments « contre », ne mentionnez pas la Suisse. C’est un cas à part et elle n’a pas été vraiment neutre de toute façon.