Classe dirigeante

Chaque révolution sociale a été provoquée par un changement dans les forces productives. Il ne s’agit pas simplement de l’émergence d’une nouvelle classe de riches, mais du fait que le progrès scientifique et technique permettait de produire de la nourriture avec de moins en moins de mains, ce qui signifiait que la société pouvait d’abord se permettre des classes non engagées dans la production alimentaire (artisans), puis des classes non engagées dans la production du tout (armée, aristocratie, clergé).

Le capitalisme, qui a succédé au féodalisme avec son mécanisme de la plus-value et son principe d’exploitation du capital, a simplement permis à la société de créer une nouvelle couche de non-travailleurs, en économisant des ressources humaines non seulement dans le domaine de la production alimentaire, mais aussi dans l’industrie.

La société moderne ne peut pas vraiment être qualifiée de « capitalisme pur ». C’est un capitalisme « régulé ». Cela semble positif, mais une question intéressante se pose : qui régule ? En fin de compte, nous en venons à comprendre que le système actuel se distingue du capitalisme par la présence d’une autre classe dirigeante, au-dessus des capitalistes : la classe des fonctionnaires.

Ici et ailleurs, par le terme « fonctionnaire », nous entendrons non seulement les agents publics, mais aussi les managers salariés des entreprises. Les fonctionnaires existent depuis longtemps, mais c’est précisément maintenant que leur fonction purement exécutive s’est transformée en fonction d’exploitation. Les fonctionnaires ont le pouvoir de fermer et d’ouvrir des entreprises, de redistribuer des biens matériels, d’obtenir un accès exclusif aux ressources et d’être les principaux bénéficiaires de toute… corruptionnelle systèmes. Ils existent parce que la société est maintenant capable de nourrir encore plus de bouches qui ne font rien. Les fonctionnaires, profitant de leur pouvoir, consolident leurs droits et privilèges, gèrent les biens d’autrui, écrivent des lois qui ne vont manifestement pas à leur encontre, et même transmettent leur position de classe par héritage. Un fils de sous-ministre peut-il devenir ministre ? Non, car le ministre a son propre fils.

Qui donne de l’argent aux fonctionnaires et qui finance leur appareil ? Les capitalistes, les actionnaires (soi-disant propriétaires) et d’autres personnes. De quelle manière ? Par le financement des partis politiques, à travers des méga-primes pour les dirigeants des entreprises, le paiement des impôts, le versement de pots-de-vin banals et de pots-de-vin non banals, que l’on peut qualifier de sur-corruption.

Qui dépend des fonctionnaires ? Tout le monde. Il ne vaut mieux pas se fâcher avec cette classe. De qui dépendent les fonctionnaires eux-mêmes ? De personne. Tous les signes d’une classe dirigeante sont présents.

Vous lisez ce texte en russe et essayez d’appliquer les conclusions tirées ici à l’ex-URSS. (Dans d’autres versions linguistiques, il est indiqué)pays hôte de la langueCependant, un tel système est présent partout, et surtout dans les pays avec un capital corporatif développé. Jamais auparavant un assistant d’un maire d’une petite ville n’a eu autant de pouvoirs, de privilèges et de véritable autorité qu’aujourd’hui.

Regardez à qui appartiennent les voitures les plus chères, qui vole en jets privés, qui bénéficie de privilèges inscrits dans la loi ou dans les documents statutaires des entreprises, et vous verrez tout cela clairement.

La conclusion de cet article est la suivante : Nous avons un nouveau système social, dont les connaissances sont soigneusement gardées par la classe dirigeante, car cette dernière ne se contente plus de parasiter la société, mais gère également la science et l’éducation. Cette classe dirigeante a concentré entre ses mains un pouvoir que les précédents dirigeants n’auraient même pas osé imaginer.

Ils contrôlent l’armée, la police, le système fiscal, l’argent, les finances et même chaque individu. Ce système a commencé à émerger avec l’apparition des premiers régimes totalitaires tels que le « socialisme » ou le nazisme, lorsque c’est l’appareil d’État qui prenait les rênes de la société.

Cependant, à l’heure actuelle, tout société développée se trouve dans cet état de structure sociale. Il est temps de trouver un nom pour ce système, afin de pouvoir y faire référence de manière précise. Appelons-le Informisme . D’ailleurs, la classe dirigeante a même un nom, plus compact que « élite bureaucratique ». On peut appeler la classe dirigeante нетократией Текст для перевода: ..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *