Dans la ruelle, un maniaque nous attend.


On entend souvent l’argument selon lequel l’ouverture prive l’individu de son sentiment de sécurité. Désormais, n’importe quel maniaque ou tueur peut te traquer et accomplir ses sombres desseins.

Tueurs

Pour commencer, éliminons les tueurs à gages. Les tueurs à gages sont des personnes qui choisissent délibérément de commettre un crime pour de l’argent. Dans une société ouverte, une telle profession ne s’installera pas Il lui est difficile de payer même pour un seul tir, et il ne fera pas plus d’un coup. De plus, 99,99 % de la population n’aura jamais la chance d’être tuée par un mercenaire. Il suffit de regarder les statistiques et de comparer la population de votre pays avec le nombre de meurtres commandités par an. Vous avez plus de chances de gagner à la loterie que de partir de cette manière « glamoureuse ».

Maniacs

Maintenant, parlons des maniacaux. Oui, les tueurs ne peuvent pas s’installer en raison de leur « caractère jetable ». Et il ne nous restera que des individus irrationnels, qui ne réalisent pas ce qu’ils font et ne suivent pas les conséquences de leurs actes. Les maniacaux deviennent également jetables. En effet, l’information sur ceux qui s’intéressent à votre vie est également conservée. Après le premier « acteur », ils seront très rapidement retrouvés, neutralisés et il n’y aura plus de meurtres en masse. C’est déjà plus facile.

Illustration

Et maintenant, une réponse au fond. Nous nous excusons d’avance de devoir recourir à une illustration. Voici une savane où paît un troupeau de zèbres. Ils sont tous à la vue de tous. Ils se voient les uns les autres. Et les lions les voient aussi très bien. Les lions commencent alors leur chasse, choisissent leur proie (tout est ouvert) et commencent à s’approcher discrètement. La probabilité de succès de la chasse pour les prédateurs est d’environ 10%. Il y a beaucoup de facteurs perturbants :

  • le vent changera et les zèbres sentiront le lion ;
  • une sorte de zèbre se révélera vigilant, se précipitera sur le côté et derrière lui tout le troupeau;
  • La proie peut être secourue par ses congénères face au prédateur.
  • Tant que le lion se faufile, il peut effrayer un phacochère qui s’enfuira en criant, donnant ainsi aux zèbres suffisamment d’informations.
  • et ainsi de suite.

Mais imaginons une zebra préoccupée par sa vie privée, qui décide que dans la savane, en plein air, c’est trop dangereux, et qu’il vaut mieux paître dans le buisson, où personne ne peut la voir… Il semble inutile de développer l’absurdité de cette « logique ».

Conclusions

Moralité : moins les autres savent de toi, plus tu deviens une proie facile et commode. Personne ne peut tirer la sonnette d’alarme. Il est facile de rester inaperçu. Il est facile de quitter les lieux de l’incident et il est difficile de te retrouver. Rappelez-vous ce qu’on conseille aux filles qui doivent monter seules dans une voiture d’inconnus ? C’est exact : appeler au téléphone (ou même faire semblant, mais pour que le conducteur entende) et informer la personne au bout du fil que tu seras là dans un certain temps et que tu es dans une voiture avec tel numéro.

Des fonctions aussi vitales que la sécurité personnelle devraient être automatisées, afin a) de ne pas oublier d’appeler et b) que le potentiel maniaque soit sûr d’être déjà « dans le protocole » avant même d’avoir agi.

Eh bien, pour finir : Une zèbre solitaire doit fuir les lions à toute vitesse. Mais un zèbre dans un troupeau doit simplement courir un peu plus vite que le membre le plus lent du groupe. C’est plus confortable, n’est-ce pas ?

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