
Une entreprise de nettoyage. En fait, un véritable groupe d’entreprises. L’une s’occupe du nettoyage, l’autre tond les pelouses, la troisième répare des appartements, la quatrième lave des voitures, la cinquième veille à la propreté des restaurants, etc. Ils ont un parc automobile d’environ 50 véhicules, un bâtiment de bureaux en verre et en béton. Dans le bureau, tout est propre et bien rangé, avec des affiches motivantes du type « Le nettoyage est un métier ». Ou des affiches publicitaires montrant des imbéciles. Un imbécile conduit un tracteur-tondeuse sans regarder où il va. Un autre imbécile coupe une carotte avec un couteau dans sa main (!) sans prêter attention à la lame. Un troisième imbécile enfonce une vis dans un tuyau en plastique sans raison. Une autre idiote frotte une vitre avec un chiffon tout en regardant ailleurs. Tous ces idiots sourient. Le propriétaire de l’entreprise est un vieil homme gentil, ressemblant plutôt à un militaire à la retraite avec une moustache, qui aurait été engagé comme gardien. J’ai appris qu’il était le propriétaire par mon collègue. Le propriétaire est arrivé à l’entreprise avant tout le monde. Il courait aussi après nous pour éteindre la lumière.
Le bureau de l’entreprise est une superstructure bureaucratique pour une soixantaine de personnes. Des espaces spacieux, des bureaux, chacun équipé de deux moniteurs sur un support. Un mobilier simple, mais de nombreux excellents toilettes. Il y a une douche à disposition. Il y a un entrepôt et une pelouse. Il y a un magnifique espace de réunion avec des palmiers et un auvent en toile au milieu du hall d’entrée.
Nous avons installé des climatiseurs. Et vous, êtes-vous capable d’installer 4 climatiseurs en 2 jours ? Voilà, c’est ça. Cela aide que le bâtiment soit bien conçu. Les panneaux suspendus, à l’intérieur comme à l’extérieur du bureau, sont très pratiques. Les unités extérieures peuvent être placées directement sur le sol. Il y a de la place entre le bureau et la route pour cela, soigneusement dissimulée par une haie bien taillée. Les problèmes ne concernaient que la distance entre l’unité intérieure et l’unité extérieure, ainsi que la « logistique » des câbles et des tuyaux. Et puis, l’endroit d’installation est, par définition, poussiéreux. Cette fameuse poussière de route que l’on vous propose d’avaler. Et vous y êtes à genoux pendant une demi-journée.