Monde plat

What you have told us is rubbish.The world is really a flat plate supported on the back of a giant tortoise.
The scientist gave a superior smile before replying, «What is the tortoise standing on?»
«You’re very clever, young man, very clever», said the old lady. «But it’s turtles all the way down!»

Il est dans la nature des gens de s’accrocher à des explications simples des phénomènes qu’ils observent. Il est beaucoup plus facile de considérer la Terre comme plate, reposant sur une tortue, que d’essayer de comprendre la cosmologie moderne. Il en va de même pour la compréhension de la motivation humaine. Il existe une opinion (je serais ravi qu’on me cite une source autorisée) selon laquelle les gens se divisent en deux catégories. Certains sont orientés vers ce qu’on appelle le flux entrant, tandis que d’autres se concentrent sur le flux sortant. Dans certains esprits immatures, le mot « flux » est souvent accompagné de l’adjectif « monétaire », apparemment pour donner une impression de sérieux. Ces esprits immatures seront naturellement déconcertés lorsqu’on leur expliquera que les motivations des gens sont apparues bien avant l’argent. Mais parlons simplement des « flux ». Pour que nous soyons sur la même longueur d’onde culturelle, je vais donner… ссылку et je vais citer ce que j’ai trouvé sur Internet, déjà copié-collé à maintes reprises :

Toute « idée simple et explicative » est toujours mise à l’épreuve par une question de niveau supérieur. La conception cosmologique, dans laquelle il y a une tortue, est mise à l’épreuve par la question : « Sur quoi se tient la tortue ? » La conception motivationnelle des flux peut également être facilement remise en question par la question « Pourquoi les gens s’engagent-ils dans ces flux ? » Et si la réponse est : « parce que », alors nous fermerons la boutique. En fait, nous ne fermerons pas tout de suite, mais avant de fermer, nous demanderons : N’est-il pas vrai que l’orientation vers tel ou tel flux est une propriété de l’homme en soi ? Peut-on imaginer une motivation pour le flux « entrant » pour la même personne « entrant », qui joue désespérément au football après le travail avec son équipe amateur ? Ou existe-t-il dans le cadre de cette doctrine des flux « entrants » lorsque la personne fait ce qu’elle aime, s’occupe de ses enfants ou bricole quelque chose ?

Et là, il s’avère que le monde n’est pas plat. Ici, à cet endroit, l’homme est orienté vers le flux « entrant », tandis que dans l’autre, il est orienté vers le flux « sortant ». Waouh, tout commence à s’effondrer. Donc, son « flux » est une caractéristique de ses relations avec l’employeur, et non simplement une caractéristique de l’individu ? Et si c’est une caractéristique des relations, alors on ne peut pas diviser les gens selon leur capacité à « générer des flux » avant que ces relations ne soient établies.

Et quand ils sont établis, il est important de se poser encore beaucoup de questions sur ce que l’employeur offre à la personne et ce que la personne offre à l’employeur. On peut se trouver une excuse en disant que « les gens sont comme ça, et je n’y suis pour rien ». Et c’est, d’ailleurs, très pratique. Mais est-ce productif ?
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*Texte de la citation :Il existe une autre caractéristique très importante du candidat, qui est néanmoins assez simple à déterminer : sur quel « flux » il est orienté – « entrant » ou « sortant ». Le « flux entrant » concerne le salaire, les conditions de travail, le package social, etc. Le « flux sortant » concerne les résultats du travail : les contacts clients, les contrats signés, les pièces fabriquées, les lettres envoyées, les achats effectués, les marchandises livrées, etc. (en un mot, ce pour quoi vous êtes prêt à payer l’employé).

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