Mensonge.

Pourquoi le mensonge est-il plus tenace que la vérité ?

Quoi qu’il en soit, nous parlons de мемах. — sur les virus de pensée. Quoi qu’il en soit, c’est une information qui se propage d’elle-même. Par exemple, « il ne faut pas manger de porc » — un mème ancien typique. Parmi les modernes et stupides, il y a « OGM ». Et parmi les moins stupides… bien qu’ils soient tous stupides, disons… mm… « contourner le tram à l’avant ». En gros, les gens veulent partager cette information pour diverses raisons. Par exemple, pour sauver leur prochain.

Maintenant, regardons le mensonge évident, ou plutôt quelque chose qui est fondamentalement illogique, qui casse le cerveau, qui ne s’accorde pas avec l’expérience. L’être humain est comme un petit singe qui cherche des explications et des liens de cause à effet. Eh bien, c’est comme ça que ça se passe. En fait, l’homme est un petit singe capable de prédire l’avenir. Capable précisément parce qu’il aime établir des liens de cause à effet (LCA) et tirer des conclusions. Cela nous excite, notre dopamine nous dicte de le faire. Ces anciens instincts de recherche fonctionnent maintenant pour les LCA. Et maintenant, on peut imaginer ce qui se passe dans un cerveau alourdi par un mème, disons, sur la Sainte Trinité. On devrait croire… mais ça ne colle pas. Et alors ? Le cerveau commence à dépenser de l’énergie, à essayer de modifier la réalité, à ajuster une chose à l’autre juste pour que tout s’arrange. À l’intérieur de l’homme, ça démange, et tant que ça démange, le cerveau travaille à comment arrêter cette démangeaison. La tête devient occupée par cela, des ressources sont dépensées pour établir des LCA liés au mensonge, et cette VÉRITÉ est maintenant particulièrement précieuse, car le cerveau a mis beaucoup de temps à y parvenir. (Peu importe que ce soit une recherche parasitaire. Elle existe, elle a occupé beaucoup de neurones, elle s’est reflétée dans les connexions associatives, etc.)

Le monde est désormais adapté à cette VÉRITÉ. Et maintenant ? De toute façon, il y a « quelque chose qui ne va pas », donc il faut quoi ? C’est ça — partager l’idée avec son prochain. Voilà, je suis en train de partager avec toi, cher lecteur, ce raisonnement bien construit, mais qui est aussi, en réalité, du non-sens, et si tu dis « oh, génial », je trouverai le bonheur, et le monde gagnera un nouvel adepte de ce nouveau mème, mais si tu dis « va te faire voir », je serai déçu, mais le cerveau, lui, fonctionnera comme « machine à assurer le bonheur » et rationalise ta réponse de sorte que pour moi tu seras soit ennemi ou encore pas encore éclairés. Et que vais-je faire ? Correct — continuer à éclairer les autres.

En fin de compte, comme le disait Hitler à propos de la presse allemande des années 20 : « Plus le mensonge est incroyable, plus il est facile pour les gens d’y croire. »

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