Je suis arrivé au travail en retard. Je devais passer à l’école pour des affaires concernant ma fille. Le soleil s’était déjà levé et dans les champs, des vaches, complètement désorientées par la quantité de nourriture, étaient allongées. Elles ne pouvaient déjà plus mâcher.
Premier client : Maison individuelle. À droite, la partie résidentielle, à gauche — le bureau. Le bureau — des médecins. Papa et fille. Plusieurs cabinets. Tout est blanc, bien sûr. La climatisation fuit. Je vérifie — ça ne fuit pas. Eh bien, j’ai noté dans le rapport que j’avais rincé le drain. En fait, je l’ai vraiment rincé à l’eau pendant que je vérifiais s’il fonctionnait.
Deuxième client. Une sorte d’usine qui fabrique de grandes pièces métalliques. Dans les ateliers, il y a une odeur de métal brûlé. Ils assemblent des poutres géantes, probablement pour des ponts. Mais mon travail est dans le bureau. J’arrive au bureau. Ça fuit, disent-ils. Je m’en occupe. Une douche d’eau. L’ancêtre a oublié de revisser toutes les vis et le bac a glissé à un moment inopportun. J’ai enlevé l’eau. J’ai nettoyé le bac. Un tuyau sort directement du bac. Il n’y a pas de flotteur. Je monte sur le toit, je regarde la pompe. Ah, voilà le problème : le tuyau, fait de plastique transparent, a complètement craqué au soleil. Il faudrait remplacer tout le tuyau, mais les prédécesseurs ont fait les choses d’une manière peu réparable. Tout est scellé et collé — pour éviter que la pluie ne tombe dans le bureau. J’ai réussi à relier les extrémités de manière temporaire. J’ai noté cela, mais avec des mots plus appropriés, dans le rapport. J’ai regardé d’autres pompes. Une est installée de telle manière que le tuyau est écrasé. Elle n’a probablement jamais fonctionné. Ah, c’est sûr, ce climatiseur était rarement allumé, donc l’eau n’avait pas le temps de monter au-dessus du niveau du réservoir. Sur la pompe, il est écrit « ne peut pas fonctionner en continu ». Je cherche à nouveau le flotteur. Rien. Hmm. Il s’avère que la pompe s’active sur commande du climatiseur et fonctionne tout le temps que le climatiseur est en marche. Ce n’est pas correct. Mais ce n’est pas mon problème. J’ai tout rangé, nettoyé, donné le rapport à signer, salut !
Client régulier. Bijouterie. Diamants et tout ça. « Nos gens ». Mais il s’est avéré qu’il y avait une fuite dans l’hôtel voisin, bien que la climatisation provienne justement de cette bijouterie. En attendant l’administrateur de l’hôtel, j’ai discuté avec ce bijoutier et son voisin dans ma langue maternelle. L’administrateur est arrivé. Une jolie fille (à l’intérieur) d’environ 30-35 ans. Elle babille, m’attire vers la cave. La cave — un clin d’œil à Harry Potter. C’est exactement comme ça qu’une cave dans le quartier juif sous une rue avec des bijouteries devrait avoir l’air. D’énormes vieilles toiles d’araignées avec des araignées, une semi-obscurité, de l’humidité, des tuyaux, des égouts, une vieille maçonnerie de briques éclairée par la lumière de ma lampe frontale. Oh, un tout nouveau bloc extérieur Daikin. Hmm, et voilà le tuyau de drainage. Directement sur le sol de la cave. Bravo… Et après, ils se demandent « pourquoi on ne nous aime pas ». Installer une climatisation, et le drainage — dans la cave du voisin. D’ailleurs, il y avait tellement d’eau qu’on devait vraiment la pomper. Et quand on a mis un seau, on le changeait chaque heure. La cave est vieille et abandonnée, mais au même niveau se trouve une cave tout à fait exploitable, où est entassé un tas d’archives de documents comptables. J’ai compris ce qu’il fallait faire — me raccorder au drainage d’une autre climatisation, qui a été installée derrière le mur — dans une autre bijouterie, mais je n’ai ni siphon, ni tuyaux, ni adaptateur de la gaine au polypropylène. La fille s’intéresse vivement, elle fouille là où j’ai fouillé. J’ai dû lui tendre la main et la tenir par la taille. Quelle romance, hein. Elle m’a accompagné jusqu’au camion, a vérifié si je n’avais vraiment pas les pièces nécessaires. Même si j’en avais eu — il était 18 heures — ça n’aurait pas pris moins d’une heure de travail.